lundi 6 décembre 2021

Belus Pül, gloire et avidité / Belus Pül, glory and greed

(English translation is available below)

Une autre Puissance mineure du Chaos, mais cette fois-ci un vassal de Slaanesh, issu du roman Sigvald de Darius Hinks, publié en 2013. Comme pour la précédente entité, il s'agit d'un puissant démon qui est lui-même le patron de nombreux individus et qui est vénéré tel un dieu, ou peut se faire passer comme tel. Comme Ch'Aralak'Tor'Oralan, donc, Belus Pül est un démon autonome et puissant qui ne correspond à aucune des grandes catégories de démons affiliées aux Quatre Puissances de la Ruine. Il dispose d'un serviteur bien à lui, accorde bénédiction, prophéties et conseils, et sa protection est activement recherchée. Bien qu'il soit un vassal de Slaanesh, il semble donc se situer dans cette zone assez floue entre les démons et les divinités mineures, dont The Lost and the Damned, rappelait qu'il peut être difficile de hiérarchiser ou de catégoriser de telles entités.

Belus Pül était une occasion de s'éloigner un peu de Khorne et de proposer une puissance secondaire mais tout de même affiliée à un des principaux Dieux du Chaos. Il est caractérisé de façon suffisamment détaillée pour le relier clairement à Slaanesh tout en décelant des trait spécifiques qui peuvent en faire une entité autonome intéressante.

Belus Pül

l’Apothéose des Consumés, le Tortueux Destin, la Promesse Inassouvie

Les serviteurs des Puissances de la Ruine sont nombreux et d’une incalculable diversité. Aux yeux des mortels, tous peuvent se ressembler au point d’être indéfinissables, mais certains se distinguent clairement des autres par leur importance, tant aux yeux des autres habitants des Royaumes du Chaos que de ceux des sociétés qui peuvent adorer ces êtres. Belus Pül est de ces entités qui, tout en étant au complet service d’un des Quatre, n’en possède pas moins une certaine autonomie et est à même d’influencer de larges groupes de personnes en son nom propre. Sans être un dieu à proprement parler, il est vénéré comme tel par les tribus auprès desquelles il aime à se manifester, et son influence dans les Royaumes du Chaos en est d'autant renforcée.

Belus apparaît comme un jeune homme androgyne et séduisant, à la peau pâle et auréolé de gloire. Il semble calme et amical, maniéré même, et les gestes effectués de ses membres anormalement longs invitent ceux qui le contemplent à partager un destin glorieux. Son apparence par ailleurs angélique, renforcée par ses robes d'un blanc immaculé, ne pourrait cependant pas le faire passer pour un humain : ses deux petites cornes noires dépassant de sa capuche et son sourire, charmeur mais bien trop large pour un individu normal, ne laisse que peu de doutes quant à sa nature démoniaque. Il peut cependant adopter n'importe quelle forme qui lui siérait pour tromper autrui, comme par exemple celle d'un loup, lui permettant de passer aux yeux des Norses pour un esprit de la nature ou l'envoyé d'une autre divinité.

Zones d'influence

Belus est un puissant démon, très actif aussi bien dans le Vieux Monde qu'en Norsca, dans les Désolations du Chaos ou même en Arabie. Il cherche à influencer les orgueilleux, avide de gloire et de reconnaissance, mais aussi ceux qui aspirent à la survie et à la préservation du groupe. C'est notamment le cas parmi certaines tribus norses où il se fait parfois passer pour le dieu loup Völtar et auprès desquelles il prétend à la fois assurer protection et pérennité. 

Symboles

Belus est symbolisé de façon fort différente dans les diverses cultures qui le connaissent. Son importance dans le Grand jeu, toute relative mais néanmoins active, empêche que se cristallise autour celui une culture commune qui l’identifierait clairement aux yeux de toutes les personnes versées dans les arcanes des Puissances de la Ruine. Cependant, Belus est un manipulateur né et profite largement de cette situation pour se présenter sous des formes diverses auprès de ceux aspirant à une forme d’éternité ou une autre. On le connaît, en Norsca, sous la forme d’un loup qui guide les hommes et femmes vers un destin exceptionnel. Dans l’Empire ou en Bretonnie, il aura tendance à être représenté par un parchemin et une plume de scribe, car c’est ainsi que dans ces cultures naissent les légendes, en étant couchées par écrit.

Les fidèles de Belus portent également la plupart du temps des bijoux, tels des pendentifs ou des anneaux. Le vassal de Slaanesh s'entiche lui-même beaucoup de colifichets et il en arbore toujours de nombreux, tous sans exception obtenus de la main même de ses fidèles les plus prometteurs et de qui il exige le don de l'objet le plus précieux à leurs yeux.

Tempérament

Manipulateur et narcissique, Belus joue la plupart du temps avec ses fidèles, les poussant à le haïr autant qu'à rechercher ses faveurs, en les humiliant constamment. Alternant des attentions particulières avec un dédain marqué, il accapare leurs attentes, se délectant de l'angoisse qu'ils éprouvent en se sentant abandonnés autant que de la joie qu'ils éprouvent en le voyant revenir vers eux. Il peut autant les flatter qu'insinuer qu'ils sont trop vulgaires ou trop rustiques pour lui, et les pousse ainsi à modifier leur comportement, leurs manières, leur apparence pour mieux satisfaire ses caprices et ses envies, jusqu'à ce qu'ils n'existent plus que pour paraître acceptables à ses yeux. De fait, il n'y a rien de plus pitoyable pour Belus qu'un serviteur devenu ennuyeux, et il pousse systématiquement ses fidèles à améliorer leur réputation, accumuler les hauts faits et les aventures rocambolesques. La stagnation est le pire ennemi de Belus Pül, et il est capable de volontairement pousser ceux qui le vénèrent vers les pires dangers dans le seul but de se divertir, sans qu'aucune récompense ne viennent couronner ces succès impossibles. 

Belus s'exprime toujours à la troisième personne et voit chacune de ses propre actions comme autant de fragments d'une vaste et éternelle épopée dont il est le centre et le seul point d'intérêt, ses fidèles mortels comme immortels n'en étant que des personnages secondaires. Il adopte presque systématiquement un ton grandiloquent mais formel, déclamant inlassablement à ses démons scribes et à grand renfort de superlatifs le moindre de ses faits et gestes ainsi que ceux des êtres ayant l'honneur de le contempler ou de s'adresser à lui. Narcissique au dernier degré, il aime s'entourer de choses qu'il juge belles et son propre espace dans les Royaumes du Chaos ressemble à un jardin d'agrément entretenu avec soin. Sous le vernis de respectabilité et de dignité qu'il arbore, Belus Pül est un égocentrique avide qui pousse ses fidèles à attaquer ses rivaux, et n'hésite pas à les mettre dans des situations abominables pour accaparer le pouvoir d'autres démons, voire de dieux du Chaos. Sa tendance à soustraire aux autres Puissances des fragments de leurs pouvoirs en fait un gêneur dans le Grand Jeu, et il compense son manque d'influence dans les Royaumes par une activité acharnée envers les mortels, dans le but de pousser ces derniers à faire pencher la balance. Tzeentch, en particulier, le méprise pour sa volonté d'empiéter sur son propre domaine, à savoir la manipulation des fils du destin. Il n'a de cesse de faire dérailler les plans du Grand Manipulateur en poussant des individus à s'opposer à leur destin misérable et réclamer une gloire qui n'a d'autre but qu'elle-même, inutile et dangereuse.

Le culte de Belus Pül

Ceux qui servent Belus, volontairement ou non, sont bien souvent les laissés pour compte du destin, ceux dont personne ne se souvient mais aspirent à la grandeur et à une reconnaissance immortelle qui traversera les âges. Contrairement aux fidèles de Tzeentch, l’Architecte des Destinées, Belus ne leur promet pas le pouvoir ou des connaissances infinies : il les appâte avec la perspective d’une gloire éternelle, pour elle-même, en elle-même. Les fidèles de Belus sont donc essentiellement des égocentriques dont le seul objectif est de voir rayonner leur nom pour les éons à venir. Et même si certains de ses fidèles sont d'abord mus par d'autres objectifs plus nobles, comme la survie de leur peuple et la persistance de leurs coutumes, tous finissent par sombrer dans une soif de reconnaissance qui finit par étouffer totalement la plus charitable des causes. Obnubilés par leur propre désir, qui finit toujours pas n'être plus corrélé qu'aux regards envieux et émerveillés d'autrui, ils sont poussés encore et toujours plus loin à se dépasser pour gagner en notoriété. Ils deviennent narcissiques et froids, incapables d'éprouver du plaisir autrement qu'en étalant leur supériorité, leur héroïsme et leur perfection physique ou mentale, et se complaisent dans la subjugation provoquée chez autrui.

Le démon se plaît à manipuler ses sujets, les pousser à l'adorer et le vénérer, quitte à effectivement leur apporter bienfaits et protection le temps que leur vénération soit suffisamment forte pour lui être bénéfique. Petit à petit, il exigera cependant toujours plus d'actes de foi, et finira par ne plus se contenter de sacrifices d'animaux, ni même d'humains, mais n'acceptera plus que le sang de héros. Il n'est pas inhabituel que de petites tribus kurganes ou norses, jusque là  peu connues et relativement faibles, acquièrent en quelques années une réputation certaine, pour finir un siècle après détruites et oubliées de tous : lassé, Belus se sera contenté d'en tirer le maximum avant de les abandonner, ou de s'en servir pour mettre en exergue les ambitions d'un autre groupe de ses fidèles, dans le seul et unique but d'engendrer des âmes plus fortes et méritantes qu'il pourra réclamer pour lui-même le moment venu.

Comment utiliser le culte

Un groupe de fidèles de Belus Pül peut être utilisé dans de nombreuses situations. Dans la mesure où ils naissent la plupart du temps d'un besoin impérieux de survivre, soit littéralement soit dans un sens métaphorique, des sectes de ce type peuvent survenir n'importe où, selon le bon vouloir de l'entité et ce qu'il décèle dans l'un ou l'autre des individus qui pourraient faire appel à lui, par mégarde ou non. Belus peut servir de patron à n'importe quel individu ambitieux et obnubilé par sa propre image et par la perspective de laisser sa trace dans l'histoire. Le meilleur exemple reste celui de Sigvald, champion de Slaanesh et dont la corruption est due aux agissements de Belus. Ce dernier l'a poussé pendant des décennies à toujours plus de folie, aux expéditions les plus périlleuses et aux actes les plus insensés pour engranger toujours plus d'influence et réduire celle de ses rivaux, allant jusqu'à envoyer son protégé s'emparer d'un fragment du pouvoir de Galrauch, le premier des dragons du Chaos, et ainsi le subtiliser à Tzeentch.

Ainsi, un ou plusieurs personnages joueurs pourraient être contraints de démêler une affaire ayant trait à un valeureux héros qui n'est pas ce qu'il semble être (volontairement ou non), et ainsi risquer de se mettre à dos une population toute acquise à son idole. Les personnages pourraient ainsi se retrouver bon gré mal gré dans la position de l'agresseur ou tout simplement celui des méchants, en s'opposant à l'individu le plus vertueux que la population connaissent. Peut-être pourraient-ils se retrouver embarqué dans une quête pour libérer un village ou abattre une bête terrorisant une région et ainsi accompagner un jeune prodige sans se rendre compte dans quoi ils mettent les pieds. Ils pourraient également être eux-mêmes manipulés par Belus, sous l'identité d'une autre divinité, et poussés à se lancer dans des aventures insensées pour finalement se rendre compte de la supercherie et devoir en définitive lutter pour retrouver leur liberté. Ou, peut-être, embrasser le Chaos, et se donner à corps perdu dans le Grand Jeu qui oppose les Puissances de la Ruine.

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Another Lesser Chaos Power, but this time a vassal of Slaanesh, from the 2013 novel Sigvald by Darius Hinks. As with the previous entity, this is a powerful demon who is himself the patron of many and is worshipped as a god, or can masquerade as one. Like Ch'Aralak'Tor'Oralan, then, Belus Pül is an autonomous and powerful demon who does not fit into any of the major demon categories affiliated with the Four Powers of Ruin. He has a servant of his own, grants blessings, prophecies, and advice, and his protection is actively sought. Although he is a vassal of Slaanesh, he thus seems to fall into that somewhat blurred area between demons and minor deities, of which The Lost and the Damned, reminded us that it can be difficult to rank or categorize such entities.

Belus Pül was an opportunity to move away from Khorne a bit and suggest a minor power but still affiliated with one of the major Chaos Gods. He is characterized in enough detail to clearly link him to Slaanesh, while still detecting specific traits that may make him an interesting stand-alone entity.

Belus Pül

the Apotheosis of the Consumed, the Tortuous Destiny, the Unfulfilled Promise

The servants of the Powers of Ruin are numerous and incalculably diverse. To mortals, they may all resemble each other to the point of being indefinable, but some are clearly distinguished from the others by their importance, both in the eyes of the other inhabitants of the Realms of Chaos and in those societies that may worship these beings. Belus Pül is one of these entities who, while in the complete service of one of the Four, nonetheless possesses a certain autonomy and is able to influence large groups of people in his own name. Without being a god in the strict sense of the word, he is revered as such by the tribes to whom he likes to manifest himself, and his influence in the Kingdoms of Chaos is reinforced.

Belus appears as an androgynous and attractive young man, with pale skin and a halo of glory. He seems calm and friendly, even mannered, and the gestures of his unusually long limbs invite those who contemplate him to share a glorious destiny. His otherwise angelic appearance, reinforced by his immaculate white robes, could not, however, make him pass for a human: his two small black horns protruding from his hood and his smile, charming but far too wide for a normal individual, leave little doubt as to his demonic nature. He can however adopt any form that would suit him to deceive others, such as a wolf, allowing him to pass for a nature spirit or the envoy of another deity in the eyes of the Norsemen.

Areas of influence

Belus is a powerful demon, very active in the Old World as well as in Norsca, in the Desolations of Chaos or even in Araby. He seeks to influence the proud, eager for glory and recognition, but also those who aspire to the survival and preservation of the group. This is notably the case among certain Norse tribes where he sometimes pretends to be the wolf god Völtar and to whom he claims to ensure both protection and durability. 

Symbols

Belus is symbolized in very different ways in the various cultures that know him. His relative but active importance in the Great Game prevents a common culture from crystallizing around him that would clearly identify him in the eyes of all those versed in the arcane of the Powers of Ruin. However, Belus is a born manipulator and takes advantage of this situation to present himself in various forms to those who aspire to one form of eternity or another. In Norsca, he is known as a wolf who guides men and women towards an exceptional destiny. In the Empire or in Bretonnia, he will tend to be represented by a scroll and a scribe's quill, for this is how legends are born in these cultures, by being written down.

Belus' followers also usually wear jewelry, such as pendants or rings. The vassal of Slaanesh himself is very fond of jewels and he always wears many of them, all of them without exception obtained from the hands of his most promising followers and from whom he demands the gift of the most precious object in their eyes.

Temperament

Manipulative and narcissistic, Belus plays with his followers most of the time, making them hate him as much as seek his favor, constantly humiliating them. Alternating special attentions with marked disdain, he monopolizes their expectations, reveling in the anguish they feel at being abandoned as much as the joy they feel at seeing him return to them. He can flatter them as much as insinuate that they are too vulgar or too rustic for him, and thus pushes them to modify their behavior, their manners, their appearance to better satisfy his whims and desires, until they exist only to appear acceptable in his eyes. In fact, there is nothing more pitiful for Belus than a servant who has become boring, and he systematically pushes his followers to improve their reputation, to accumulate feats and incredible adventures. Stagnation is Belus Pül's worst enemy, and he is able to willingly push his worshippers into the worst dangers for the sole purpose of entertainment, with no reward for these impossible achievements. 

Belus always speaks in the third person and sees each of his own actions as fragments of a vast and eternal epic in which he is the center and the only point of interest, his mortal and immortal followers being only secondary characters. He almost systematically adopts a grandiloquent but formal tone, declaiming tirelessly to his scribal demons and with a great deal of superlatives the least of his deeds and gestures as well as those of the beings having the honor of contemplating him or addressing him. Narcissistic to the last degree, he likes to surround himself with things he considers beautiful and his own space in the Kingdoms of Chaos resembles a carefully tended pleasure garden. Underneath the veneer of respectability and dignity he wears, Belus Pül is a greedy egomaniac who pushes his followers to attack his rivals, and doesn't hesitate to put them in abominable situations in order to grab the power of other demons, even Chaos gods. His tendency to rob the other Powers of bits of their power makes him a nuisance in the Great Game, and he makes up for his lack of influence in the Realms with relentless activity against mortals, in an effort to get them to tip the balance. Tzeentch, in particular, despises him for his willingness to encroach on his own domain, namely the manipulation of the threads of fate. He constantly derails the plans of the Great Manipulator by pushing individuals to oppose their miserable destiny and claim a glory that has no other purpose than itself, useless and dangerous.

The cult of Belus Pül

Those who serve Belus, willingly or unwillingly, are often the ones left behind by fate, those whom no one remembers but who aspire to greatness and immortal recognition that will last through the ages. Unlike the followers of Tzeentch, the Architect of Destinies, Belus does not promise them power or infinite knowledge: he lures them with the prospect of eternal glory, for itself, in itself. Belus' followers are therefore essentially egomaniacs whose only goal is to see their name shine for the eons to come. And even if some of his followers are initially driven by other more noble objectives, such as the survival of their people and the persistence of their customs, all of them end up sinking into a thirst for recognition that ends up totally suffocating the most charitable of causes. Obsessed by their own desire, which always ends up being correlated only to the envious and amazed looks of others, they are pushed further and further to surpass themselves to gain notoriety. They become narcissistic and cold, unable to experience pleasure other than by displaying their superiority, their heroism and their physical or mental perfection, and they take pleasure in the subjugation provoked in others.

The demon delights in manipulating his subjects into worshipping and adoring him, even if it means providing them with benefits and protection until their veneration is strong enough to benefit him. Little by little, however, he will demand more and more acts of faith, and will end up not being satisfied with animal sacrifices, or even human ones, but will only accept the blood of heroes. It is not unusual for small Kurgan or Norse tribes, until then little known and relatively weak, to acquire in a few years a certain reputation, only to end up a century later destroyed and forgotten by all: weary, Belus will have been content to make the most of them before abandoning them, or to use them to highlight the ambitions of another group of his followers, with the sole aim of siring stronger and more deserving souls that he will be able to reclaim for himself when the time comes.

Using the cult

A group of Belus Pül followers can be used in many situations. Since they are mostly born out of a compelling need to survive, either literally or in a metaphorical sense, cults of this type can arise anywhere, depending on the entity's whim and what it detects in any of the individuals who might call upon it, inadvertently or otherwise. Belus can serve as the patron of any ambitious individual who is obsessed with his own image and the prospect of leaving his mark on history. The best example is Sigvald, champion of Slaanesh, whose corruption is due to the actions of Belus. For decades, Belus has pushed him to more and more madness, to the most perilous expeditions and the most insane acts in order to gain more and more influence and reduce the influence of his rivals, even sending his protégé to seize a fragment of the power of Galrauch, the first of the dragons of Chaos, and thus to steal it from Tzeentch.

Thus, one or more player characters could be forced to unravel a case involving a valiant hero who is not what he seems to be (voluntarily or not), and thus risk alienating a population that is all for his idol. The characters could find themselves willingly in the position of the aggressor or simply the villain, by opposing the most virtuous individual the population knows. Perhaps they might find themselves embroiled in a quest to liberate a village or slay a beast terrorizing a region and thus accompany a young prodigy without realizing what they are getting into. They could also be manipulated by Belus themselves, under the identity of another deity, and pushed into foolish adventures only to realize the deception and ultimately have to fight to regain their freedom. Or, perhaps, embrace Chaos, and give themselves to the Great Game that opposes the Powers of Ruin.

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